Les Pouilles

Les Pouilles sont un des régions de l’Italie méridionale et elles sont celles qui se trouvent plus à l’est de notre pays. Mouillées à l’est de la Mer Adriatique et à sud de la Mer Ionienne, elles ont la suprématie d’avoir 784 km de cote, dont la plus grande partie est riche de plages. Elles sont pauvres d’eaux en surface, mais avec d’abondants eaux dans le sous-sol, lesquelles forment de grottes, et de grandes gouffres, dont un grand nombre sont ouvertes au public, parmi lesquelles les merveilleuses et célèbres Grottes de Castellana.
Dans l’infinie variété de ses couleurs et de ses paysages ils vivent ensemble le roman de la Terre de Bari et le baroque de Lecce, le gout du travail paysan et le villes sur la mer, la haute cote de Castro dans le Salento et celle basse et découpée du Brindisino, la nature luxuriante et sauvage du Gargano et la forte présence des signe de l’homme dans les zones intensément urbanisées, l’aride Murgia de Altamura et la jolie Capitanata, l’histoire des byzantins et celle des normands, celle des svevi et des aragonais, ou celle de l’adjoint royaume de Napoléon et, tout de suite, celle de la Restauration avec les Bourbons.
Exactement la somme des belles cotes et de ses plages et du riche patrimoine d’histoire, d’art et de culture, en font une destination à laquelle aspire qui préfère le tourisme balnéaire,  mais aussi qui aime coller le relax à l’envie de voir et de connaitre le patrimoine culturel italien.
Aussi pour ce motif, malgré la véritable haute saison coincide avec les (mesti ?) de la baignade, le flot de touristes dans les Pouilles est notable du mois de mars jusqu’à celui d’octobre, avec de programmes itinérants lesquels permettent de visiter une innombrable quantité de villes, de sites et de monuments, avec la particularité de rencontrer chaque jour une réalité, un paysage, une culture, complètement différents.

Meme si elle ne fait pas partie des Pouilles mais de la Basilicate, nous rappelons la très proche ville de Matera, dont on ne peut pas manquer la visite, pour admirer les célèbres « pierres », les logements primitifs, antres, grottes, et misérables logements qu’étaient habités par les locales jusqu’à l’après-guerre.
D’autre activités importantes des Pouilles sont le commerce, avec les importants ports de Bari, Brindisi (le port qui lie l’Europe entière à la Grèce) et Taranto (garnison militaire italienne sur la mer Ionienne), la peche, l’agriculture avec l’importante production d’huile, de vin, de fruits et de légumes, avec le « Tavoliere des Pouilles », situé au nord, la plus vaste plaine d’Italie après la Plaine du Po. Pendant de siècles terre de paturages hivernales, après une répandue bonification, la plaine est intensément cultivée.
Les ingrédients principales de la cuisine typique des Pouilles sont simples et naturels : pates, huile et vin. Le plat le plus connu sont surement les « orecchiette » aux pousses de navet (pates faites maison avec la forme de petit oreilles) mais aussi la spéciale soupe de fèves ; parmi les plats de résistance le « scapece » de Gallipoli (friture de poisson), les moules « arrancate » (cuites au four avec de tomate e d’épices) . Parmi les desserts nous signalons les « carteddate » (de petits desserts avec du miel et de la cannelle) et la « cicerchiarta » (d’amandes, du chocolat et de la cannelle). Ils sont excellents les vins rouges parmi lesquels le Primitif de Manduria, l’Aleatico, le Barletta, le Negroamaro de Galatina et le Squin.